Doctorant : Olivier MARROT

Directeur de recherche : Laurent Batsch

Date de soutenance : 28/10/2008

Directeur de thèse Laurent BATSCH, Professeur à l’université Paris-Dauphine
Président du jury  Hervé ALEXANDRE, Professeur à l’université Paris-Dauphine
Rapporteurs Pierre BATTEAU, Professeur à l’université d’Aix-Marseille 3 et Simon PARIENTE, Professeur à l’université de Toulouse 1
Suffragants Michel LEVASSEUR, Professeur à l’université de Lille 2

RESUME

La spécificité des petites capitalisations boursières, notamment au travers de « l’effet taille », est au centre des recherches en finance depuis de nombreuses années, que ce soit dans le champ du coût du capital ou celui de l’efficience informationnelle des marchés. Les professionnels de l’investissement reconnaissent que les petites capitalisations boursières présentent des particularités qui remettent en cause l’utilisation généralisée de la théorie du CAPM. Peu de travaux se sont cependant concentrés sur ce compartiment. Notre recherche porte sur les sociétés des segments B et C de la Bourse de Paris sur la période 1994-2004. Le modèle APT avec utilisation d’attributs spécifiques (Rosenberg) comme sensibilité aux risques affectant la rentabilité des titres, palie la faible significativité constatée des bêtas historiques. Conformément à la littérature sur les « anomalies », le « price-to-book », le levier financier, la rentabilité passée, le taux de rendement, les situations de détresse ainsi que la taille influent sur la rentabilité des titres de petites capitalisations quel que soit le nombre d’analystes « sell-side » étudiant la valeur. Le niveau de suivi des titres améliore cependant sensiblement la qualité du modèle, en conférant un pouvoir explicatif significatif à des variables fondamentales telles que la variation des bénéfices par action, la variation des cash-flows, la couverture des frais financiers et la couverture de la dette par la capacité d’autofinancement. La réalisation de rentabilités anormales avec ces informations publiques rejette l’hypothèse d’efficience informationnelle sur ce segment.

SUMMARY

The small capitalizations’ specificity, especially through “the size effect”, has been in the centre of finance researches for many years, whether in the field of capital’s cost or in informational market efficiency. Investment’s professionals recognize that small capitalizations present characteristics which question the generalized use CAPM theory. Only a few studies focus however on this segment.
This research deals with companies of Euronext Paris lists B and C over the years 1994-2004. The APT model, with the use of specific attributes (Rosenberg) such as sensitivities to the risks affecting stock returns, balance the weak significativity of historical betas. In accordance with literature on “anomalies”, price-to-book ratio, financial leverage, momentum yield, distress’ situations as well as size influence small capitalizations’ stock returns whatever the number of sell-side analysts who are studying the company may be. However, the number of analysts following the stock appreciably improves the model’s quality by conferring a significant explanatory power to fundamental variables such as variation of earnings per share and of cash-flows, coverage of financial expenses and coverage of financial debt by cash-flow. The realization of abnormal returns with these public informations throws back the assumption of informational efficiency on this segment

MOTS CLEFS / KEYWORDS
Coût du capital – petites capitalisations – anomalies – modèle multi-factoriel – efficience informationnelle / cost of capital – small capitalization – anomalies – multi-factor model – informational efficiency.