Président du jury | Jean MATHIS,, Professeur Université Paris Dauphine |
Rapporteurs | J.-François CASTA, Professeur Université d’Angers Dominique JACQUET, Professeur Université Paris X |
Suffragant | Bernard COLASSE, Professeur Université Paris Dauphine Gérard GRANBOULAN, Directeur adjoint à la Banque de France François MOURIAUX, Adjoint de direction à la Banque de France |
Mention Très Honorable
Résumé :
Avec le développement des marchés financiers et la généralisation des techniques de gestion de trésorerie au niveau mondial, il n’est plus rare de voir des entreprises industrielles qui détiennent des volumes de disponibilités et valeurs mobilières de placement (trésorerie "actif") importants. Partant de ce constat, on cherche à comprendre le rôle de la trésorerie dans la politique financière pour les entreprises qui détiennent une trésorerie excédentaire.
La première partie fait un inventaire des principaux travaux relatifs à la trésorerie tant du point de vue des théories de la firme (chapitre 1) que des théories économiques et financières
(chapitre 2). Après avoir parcouru une série de théories économiques et financières ayant pour objet d’expliquer le phénomène de détention de trésorerie, on construit un cadre théorique du comportement des entreprises en matière de trésorerie (chapitre 3). Pour ce faire, on va retenir une conception précise de la fonction de trésorerie et élaborer des hypothèses de recherche permettant d’expliquer pourquoi les entreprises détiennent de la trésorerie excédentaire malgré le coût de la dette.
La deuxième partie conduit à proposer dans un premier temps une méthodologie d’analyse financière basée autour de l’endettement financier net de trésorerie (chapitre 4). Elle permet de valider dans un second temps l’hypothèse selon laquelle il existe une relation entre la trésorerie et les performances financières d’une part (chapitre 5), entre la trésorerie et l’investissement d’autre part (chapitre 6).
Mots-clés
Fonction de trésorerie – Trésorerie excédentaire – Trésorerie "actif" – Endettement financier net – Performances financières – Investissement – développement
Abstract :
At the end of 1991, french corporations held approximately $313 billion in cash and marketable securities except investments ($132 billion in 1985). Why then, do sensible firms hold it ? The increasing uncertainty in external and internal company environments means it has become worthwhile to examine the theoretical dimension of cash holdings (chapter I). This thesis puts forward a theretical framework for this atypical movement by referring to various theories of the firm relating to financial structure, dividend policy, liquidity preference, investment and portfolio management (chapters 2,3). This is explored in two essays. Using a sample of data from the Banque de France Balance Sheet Data Centre, it is demonstrated in the first essay that firms that purchase investment securities generally perform better than their counterparts (chapter 5). It is examined in the second essay the impact of holdings of cash and marketable securities on the firm’s investment (chapter 6). Overall, a new methodology of financial statement analysis for firms which hold a lot of cash and marketable securities is provided (chapter 4).